L’incubateur d’entreprise, structure d’accompagnement proposant des moyens techniques (savoir-faire), financiers et une mise en réseau, est un format plébiscité pour sa capacité à générer des synergies entre l’entreprise incubatrice et la start up incubée.
L’Open Innovation, ou innovation ouverte, est une expression formulée dans les années 2000 (Open Innovation : The New Imperative for Creating and Profiting from Technology, Henry Chesbrough, 2003), désignant l’ouverture de l’entreprise à une diversité d’acteurs innovants externes ou internes, hors R&D (la R&D fait référence à un processus d’innovation fermée, en opposition directe avec l’open innovation). Ce processus se développe de manière exponentielle depuis les années 2010 en France, du fait de la mutation induite par le passage à l’ère numérique, qui a poussé les acteurs historiques à s’ouvrir pour rester compétitifs et s’assurer une croissance durable sur des marchés économiques ‘’disruptés’’ par l’arrivée de pure players proposant des solutions intégralement connectées.
Différentes stratégies d’open innovation existent pour les entreprises désireuses de se connecter à l’écosystème de l’innovation lié à leur secteur d’activité, tout en réduisant les coûts liés à la R&D, et en partageant les risques inhérents à tout processus d’innovation. La couveuse, la pépinière, l’incubateur ou l’accélérateur d’entreprise sont des exemples parmi de nombreux autres.
Dans cette myriade de solutions, l’incubateur d’entreprise, structure d’accompagnement proposant des moyens techniques (savoir-faire), financiers et une mise en réseau, est un format plébiscité pour sa capacité à générer des synergies entre l’entreprise incubatrice et la start up incubée. Encore faut-il actionner les bons leviers, qui plus est dans le bon ordre.
Les préalables à tout processus d’open innovation au sein d’une entreprise sont la transformation numérique et l’acculturation des collaborateurs au travail collaboratif, c’est-à-dire une horizontalité et une agilité dans l’articulation des équipes en interne, propices à la créativité. Ces prérequis ne sont toutefois pas suffisants pour assurer l’efficacité d’un incubateur.
Les témoignages d’entreprises ayant fondé leur incubateur se multiplient, insistant sur la nécessité de préparer chaque étape d’incubation, a fortiori la phase préalable à l’incubation, de la détection/qualification de projets innovants à l’intégration du programme.
La contractualisation de la collaboration est une clé de succès importante car cela permet de mettre en avant les intérêts de chaque parti, la complémentarité des projets, tout en définissant le cadre et les limites de l’incubation. C’est à ce stade que l’entreprise et la start up assurent l’adéquation de leurs objectifs et obligations respectifs.
Une fois le cadre stratégique, les indicateurs de suivi et critères d’évaluation précis établis, l’incubation peut alors opérer, sous la forme d’une collaboration au quotidien, rapide et rythmée, ponctuée de jalons concrets, assurant une accélération permanente.
Si l’incubation est un vecteur potentiel de différentiation concurrentielle pour l’entreprise, il convient cependant d’assimiler le fait que tout processus d’innovation implique une prise de risque. La possibilité d’échec est une variable à intégrer dans le processus d’open innovation de l’entreprise, de manière à assurer un bilan global positif.
Simon Associés et SA Innovation Lab Services (SAILS) ont développé un « Kit incubator » destiné aux entreprises et aux start up. Cette solution allie à la fois une vision opérationnelle et business, selon un cahier des charges et des prérequis déterminés, tout en tenant compte de contraintes juridiques qui doivent être traitées pour assurer la sécurité des relations et des échanges entre l’entreprise et la start up. N’hésitez pas à écrire à kitincubator@simonassocies.com.